dimanche 4 octobre 2015

J'ai pas oublié tes yeux

J'ai pas oublié tes yeux, toi.
Non j'ai rien oublié, je sais que tu as été ma reine
Dans une fumerie d'opium ou dans un champ californien
Cuisant au soleil ou faisant bouillir de l'eau pour lutter contre le froid d'Europe de l'est
Toi, avec tes yeux bleus
Ou verts !
Ou rouges, je m'en fous
C'était toi, toi ma mie, mon âme soeur qui parle mille langue et me donne mille baisers
Je ne sais pas ou je t'ai découverte mais je sais que tu existes et que tu portes mille apparences
En vrai je sais que tu es l'origine et la fin de la poésie
Et que bien qu'extérieure, tu m'es aussi innée et interne
Tu es mes amis du bout du monde
Et ceux qui me haissent
L'univers et sa ronde
Et la métropolis
Tu es tout
Et je t'ai cherchée si longtemps
Mère, fille et amante
Qui brûle ma poitrine
Et me rappelle, démente
Que je bois ton urine
En me vautrant à tes pieds
Ou en te battant comme un ivrogne
Car la force qui m'anime est incontrôlée
Comme les notes que je sonne
C'est ca, mon amie, ma folle
Qui je suis et qui tu es
En un éclair de poésie je suis passé de la mère éternelle
A la fille éphémère
Mais jamais je n'oublierai
Tes yeux
Et je te tutoie car vous, mes belles
N'avez fait que refléter l'amour qui est dans ma conscience et dans mon coeur
Vous êtes mille
Mais vous n'êtes que toi
Une.

04/10/2015

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